Gaston Fébus : le prince béarnais qui défiait rois et empereurs depuis Pau

Illustration de Gaston Fébus en armure médiévale avec une cape rouge et un décor épique en arrière-plan
Représentation artistique de Gaston Fébus, figure emblématique du Béarn médiéval. · Eder de Pau - Pau-Bearn-Pyrenees.fr

À Pau, quand on parle de **Gaston Fébus**, on parle d’un homme qui n’avait peur de personne – et pour cause : en 1347, il lance un *« Je tiens mon Béarn de Dieu et de nul homme »* qui résonne comme un défi à toute l’Europe. Ce prince ambitieux transforme Pau en une forteresse du genre *« viens voir si t’oses »*, étend son influence jusqu’aux bastides de Montaner et Morlanne, et joue les Anglais contre les Français comme on retourne une crêpe. Entre réformes audacieuses, armées bien organisées et un *Livre de chasse* toujours étudié aujourd’hui, Fébus marque l’histoire avec une indépendance qui force l’admiration. Son château, toujours debout, rappelle à ceux qui osent lever les yeux : ici, c’est le Béarn qui commande. Une leçon d’autonomie qui, avouons-le, ferait presque pâlir nos voisins basques… s’ils osaient regarder par-dessus la frontière.

Gaston Fébus : le prince béarnais qui faisait peur… à tout le monde

Ici, à Pau, on ne découvre pas simplement un château : on entre dans le cœur battant d’un Béarn qui avait de l’ambition, et pas qu’un peu. À la fin du XIVe siècle, Gaston III de Foix-Béarn, alias Fébus (et oui, il avait déjà du swag), décide que Pau, c’est LA forteresse du coin. Il transforme un château médiéval en citadelle imprenable, du genre "viens voir si tu peux"—et crois-moi, personne n’osait.

On le connaît aussi pour sa déclaration historique dès 1347 : « Je tiens mon Béarn de Dieu et de nul homme au monde ». En clair, il disait “mon royaume, mes règles”. Fébus se pose en prince indépendant, jouant avec les Anglais, les Français et les Armagnac comme on joue aux cartes. Bilan : il gagne des bastides comme Montaner, Morlanne, renforce Pau et garde la main sur le piémont pyrénéen. Not bad, hein ?
Ce type marquait son époque, même s'il n'était pas trop disert (il réformait les impôts, organisait des armées et écrivait un Livre de chasse encore célèbre aujourd'hui) ♣