Château de Pau : de forteresse stratégique à mémoire royale
Ah, le Château de Pau… Bien plus qu’un décor pour nos selfies panoramiques, c’est le berceau de notre identité paloise. Fondé dès le XIIᵉ siècle pour surveiller un gué sur le gave, il a dompté les eaux et marqué l’histoire dans la foulée :contentReference[oaicite:1]{index=1}.
Du donjon à la résidence princière
Au fil des XIIIᵉ et XIVᵉ siècles, les vicomtes de Béarn agrandissent cette citadelle. Mais c’est Gaston Fébus qui lui donne des airs de défi : bastions renforcés, tours élancées, et surtout cette tour de 33 m ornée de la célèbre inscription “Febus me fe” – “Fébus m’a fait” – comme un monument à sa propre grandeur :contentReference[oaicite:2]{index=2}.
Quand les rois de Navarre en font un palais
Au début du XVIᵉ siècle, le château change de ton : de forteresse austère, il devient résidence raffinée pour Henri II de Navarre et Marguerite d’Angoulême. Ils y laissent même leurs initiales sur les murs – toujours visibles pour qui sait lever les yeux :contentReference[oaicite:3]{index=3}.
Naissance d’un roi… et d’un mythe
C’est dans les murs de cette demeure royale que Henri IV voit le jour en 1553. Cette naissance fait immédiatement du château un lieu de mémoire nationale. Sous Louis XIII, le Béarn est intégré au royaume de France — mais Pau garde son prestige, même si le château entame un certain déclin au XVIIᵉ siècle :contentReference[oaicite:4]{index=4}.
De palais oublié à musée vivant
Abandonné, redécoré, restauré, le château renaît au XIXᵉ siècle grâce à Louis-Philippe et Napoléon III, qui lui redonnent de l’éclat néogothique et néo-Renaissance :contentReference[oaicite:5]{index=5}. Puis, dès 1927, il devient musée national, consacré à la mémoire d’Henri IV : tapisseries, meubles, la fameuse carapace de tortue (son premier berceau) bercent les visiteurs, toujours plus nombreux chaque année :contentReference[oaicite:6]{index=6}.
En résumé (façon Eder de Pau)
Le Château de Pau, c’est un peu le résumé en pierres de tout ce qui fait notre fierté béarnaise :
- Une forteresse touj ours prête à défendre notre terre,
- De la royauté genevoise oui, mais surtout navarrais–béarnaise avant toute chose,
- Et aujourd’hui, un musée vivant qui nous rappelle chaque jour que Pau n’est pas juste une ville : c’est une histoire qu’on porte fièrement.
Alors, prêt pour la suite ? On plonge dans les jardins royaux, ou on te prépare le chapitre Henri IV next ?