Château de Pau : de forteresse image 02
Le Château de Pau, plus qu’un simple panorama Instagram, c’est notre histoire incarnée en pierre. Dès le XIIᵉ siècle, les vicomtes de Béarn plantent là un fort pour surveiller un gué sur le gave – une position stratégique, pas un simple caprice médiéval :contentReference[oaicite:1]{index=1}.
De forteresse à palais princier
Gaston III – vous savez, notre fameux Fébus – tire parti de cette position dès le XIVᵉ siècle : il renforce tout, bâtit des tours, et pose “Febus me fe” sur la plus haute d’entre elles, histoire de signifier que c’est lui qui a fait le château :contentReference[oaicite:2]{index=2}.
Au début du XVIᵉ siècle, on passe d’un style guerrier à un style raffiné : Henri d’Albret et Marguerite d’Angoulême transforment le château en résidence royale Renaissance – on reste élégants, même en Béarn :contentReference[oaicite:3]{index=3}.
Bébé roi & mémoire nationale
Le clou du spectacle ? Lieu de naissance d’Henri IV, le 13 décembre 1553, c’est là que débute le mythe royal béarnais :contentReference[oaicite:4]{index=4}. Plus tard, le château se délite sous l’Ancien Régime, devient simple bâtiment administratif… jusqu’à ce que Louis-Philippe et Napoléon III y voient l’occasion de ressusciter la légende.
Aujourd’hui : un musée vivant
Depuis les années 1920, le château s’est mué en musée national dédié à Henri IV : tapestries, objets historiques, dont bien sûr, la fameuse carapace de tortue qui fut son berceau légendaire :contentReference[oaicite:5]{index=5}. Il attire aujourd’hui plus de 100 000 visiteurs par an :contentReference[oaicite:6]{index=6}.
En résumé, version Eder de Pau
Le Château de Pau, c’est un peu notre pièce maîtresse : une citadelle fière, devenue palais royal, puis musée vivant.
Il nous rappelle chaque jour que Pau, ce n’est pas qu’un point sur une carte : c’est un chapitre royal qu’on porte haut.